A chaque période de crise, c’est la même rengaine : d’un coté l’Agricultural Marketing Board (AMB) qui affirme avoir mis sur le marché suffisamment de tonnes de pommes de terre et d’oignons, de l’autre les consommateurs qui se plaignent de ne pas pouvoir s’approvisionner.
La Consumer Advocacy Platform (CAP) demande à l’AMB de rendre public quotidiennement les noms des distributeurs et autres revendeurs et la quantité de produits qui leur ont été livrés et à quelle date. Cette demande vise à permettre plus de transparence sur le marché, amis aussi d’identifier ceux qui s’adonneraient au stockage illégal. En l’absence d’une telle action de la part de l’AMB, les consommateurs continueront à douter de l’impartialité de l’organisme et verront en elle une complice des commerçants véreux.
De plus, la CAP estime que l’AMB devra redéfinir son rôle en tant que régulateur. Le monopole de l’AMB nuit à la concurrence.
